11 Jan
11Jan

Peut on penser le monde en 2030 par Attali printemps 2019 -

Oui, cela date de 2019 avec une mise à jour en mai 21, puis l'ouragan covidesque est passé par là mais le mondialisme revient en force.
Cette conférence de 2014 donnée par Attali à X Polytechnique est passionnante. On peut détester le personnage comme c'est mon cas, je ne supporte plus de l'écouter, il n'en demeure pas moins que cette vidéo m'a vraiment ouvert les yeux....et les oreilles évidemment :=)

nota bene 21.05.2021 : cet article est un peu long mais je vous invite à lire jusqu'au bout pour découvrir la séquence "état de droit planétaire" --- qui sera publiée en 1/2 sur le présent site --- et en cette période particulière (oui déjà en 2019 !!) de "mondialite aigüe" sans parler des fortes tensions entre Israëliens et Palestiniens : ben oui, déjà en 2019 reprenez l'actualité et les tensions Iran-USA de l'été 2019.  Cette séquence me paraît d'autant plus "parlante"... bonne lecture ! 

Liberté - Marché et Démocratie Agenda2030 :
De quoi parle-t-on au juste ? De fait, en parle-t-on ?
Non curieusement, alors que ce « programme » a été mis en place par l’ONU depuis 2015 et en furetant sur internet j’ai trouvé des infos qui valent ce qu’elles valent mais tout de même ont le mérite d’en parler, ce qui n’est déjà pas si mal.
Ah oui ! et comme M. Jacques Attali est ma « référence » pour tenter de décrypter ce qu’on ne nous dit pas clairement, j’ai retrouvé la vidéo d’une conférence qu’il a donnée à Polytechnique en 2014, l’année précédant la mise en place de ce fameux agenda2030, comme quoi, cet homme-là a toujours une longueur d’avance pour tout savoir, comprendre avant les autres (à moins qu’il ne pratique le délit d’initié ?).
Voici le lien de la vidéo (presque 1 heure)
https://www.youtube.com/watch?v=baWfd-vRIqM&t=1538s 

Je vous donne ci-après des points de repère sur la 1ère moitié de la vidéo si vous voulez vous reporter directement aux points qui vous « parlent » ou les garder en tête en même temps que vous regardez la vidéo. Voilà, je commence :

- mn 12.44adapter la liberté au contexte de rareté, trouver un équilibre entre l’économie de marché qui s’exerce au niveau mondial pendant que la liberté s’exerce au niveau local. M. Attali estime que la vie et l’organisation sociale ne peuvent que se résumer à un bricolage entre (je cite) « deux formes de mort »
D’une part : le désordre extrême (i.e. anarchie absolue) 
D’autre part : l’ordre extrême (i.e. totalitarisme). 
Il semble en écoutant M. Attali que le marché ne puisse se pratiquer qu'à l’échelle mondiale, libre de toute contrainte bien sûr, quand la démocratie elle s'exerce à l’échelle locale et qu'ainsi marché et démocratie sont aux antipodes et donc....antagonistes ?
M’est venue l’idée suivante : supprimons la démocratie en instaurant l’autoritarisme et gardons la liberté… du marché au niveau mondial : je suis mauvaise langue et mal intentionnée quand il s'agit d'interpréter ce que dit M. Attali et donc vous les voyez venir les gros sabots ? mais je ne sais pas si ce sont les miens ou ceux de M. Attali !
Non ? je vous explique : les gilets jaunes sont en ce moment et depuis 6 mois, facteur de chaos, cette anarchie que M. J Attali pourrait tout à la fois craindre et souhaiter avec une forme de délectation, ne serait-ce que pour prouver ses théories. Nos Gilets jaunes sont donc dans la rue depuis 26 semaines (6 longs mois !) et j’ai bien envie de dire qu’on a tout fait pour les amener là où ils sont aujourd'hui : dans la rue et sur les rond points. Maintenant qu’ils y sont, que fait-on ? on appelle … la police bien sûr et à coup de matraques, FDO et autres recours judiciaires soignés, appuyés par des médias aux ordres qui crient « au loup.. les gilets jaunes ! » nul doute qu’il faut avoir recours à la force… publique pour restaurer… l’ordre … extrême ? donc le totalitarisme, ce qui laissera la part belle à la liberté… du moins à celle du marché…enfin, c’est pas encore fait, mais c’est la tendance.

- mn 21.21 J Attali parle de la liberté individuelle pour la réduire à... « la liberté de changer d’avis » ce qui d'après lui entraîne la précarité des relations, contrats, engagements (professionnels, personnels…). Ainsi, l’apologie de la liberté individuelle serait l’apologie de la =déloyauté= 🤨 puisqu’en effet, de par ma liberté individuelle, j’ai le droit de ne pas « obéir » -c’est bien le mot qu’il prononce- aux contrats, engagements que j’ai pris. M. Attali semble totalement oublier que chacun(e) de nous a son libre arbitre et sa libre appréciation couplée avec un sens moral, personnel c’est vrai, de décider des engagements et contrats que l’on honore ou pas ou qu’on ne peut plus honorer pour des raisons légitimes. Est-ce là matière à désordre ? si je suis ce que dit et pense M. Attali, j’ai peur que oui, et du coup, ben ça fait peur non ? Ainsi pour J Attali, la liberté individuelle c’est l’idéologie du changement permanent. Ndrl : on oubliera les changements qui nous sont imposés notamment ou en particulier dans le contexte professionnel et auxquels il faut nécessairement s’adapter si on veut garder son job, sinon on a logiquement encore la =liberté= justement de partir. Sauf peut être en dictature ça va de soi... mn 22 : toujours sur le thème de l’individualisme « appliqué » cette fois aux réseaux sociaux qui seraient, je cite Monsieur Attali « des lieux de narcissisme solitaire ou encore narcissisme masturbatoire juxtaposé » (oui,oui..). Je pense que je vais lui recommander d’écouter Vincent Cespedes qui a des réseaux sociaux un point de vue autrement plus positif même si bien sûr, comme pour tout, les réseaux sociaux ne sont pas parfaits
- qu’est ce qui l’est de toutes façons ?
- par contre, gardons en tête, que pour un régime facho, contrôler la parole, l'expression et donc l’action devient plus difficile quand les réseaux sociaux apportent une telle liberté sans nécessairement sortir de chez soi en plus : vous le voyez venir le crime de lèse-dictature… ? et donc la chasse à la fausse nouvelle qu’on appelle aussi fake news... laquelle existe on est d'accord.
- mn 23 et J Attali de conclure que nos sociétés sont en train de devenir une juxtaposition de mercenaires déloyaux : rien que ça ! j’imagine la tête des jeunes futurs polytechniciens en l’écoutant. Et d’en déduire que cette liberté individuelle exacerbée par les réseaux sociaux génère une précarité permanente et suscite une réaction prenant différentes formes dont celle d’un retour au fondamentalisme religieux. Il précise habilement « dans toutes les religions ») mais il est permis aussi d'envisager un totalitarisme religieux ou même… écologique… ben oui !
D'ailleurs, l’écologie ne serait-elle pas le seul motif que la population serait susceptible d’accepter comme légitime si on lui dit qu’il faut sauver la planète et avec elle l’humanité.
Qui peut dire non à cela ? les gros sabots, vous les voyez aussi?
Je vous laisse à mi-chemin dans le visionnage de la vidéo mais pour alimenter vos réflexions, je vous laisse 3 vidéos Thinkerview : 2 extraits itw V Cespedes et la 3ème itw intégrale
- Vidéo 1 : répression gilets jaunes
https://www.youtube.com/watch?v=4p1-fB7_KG8 - Vidéo 2 gilets jaunes, la claque
https://www.youtube.com/watch?v=mMgbuKyJiH4 - L’intégralité de l'interview
https://www.youtube.com/watch?v=AQw_fKFLoqk&t=1s 

Vincent Cespedes à propos des gilets jaunes évoque aussi la cybermodernité et l’intelligence connective - en contradiction avec le point de vue "débranché" de J Attali.
Et justement ce qui est grave c’est que le « pouvoir en place » (ma formule dédiée à ceux qui nous gouvernent) colle aux "visions" attaliennes pendant que Vincent Cespedes considère les réseaux sociaux comme une opportunité pour nous de créer de nouvelles communautés « affectives » en créant du lien. Or ces communautés formées via le web dépassent les frontières géographiques.
Et pour le coup, vu sous cet angle, on peut admettre qu’un pouvoir soucieux de contrôler sa population s’émeuve du =pouvoir= de « l’affect » et de ces communautés formées à travers la planète, susceptibles d’échapper à la toute-puissance étatique pour devenir elles-mêmes une puissance à part entière. Le mouvement des Gilets Jaunes ne s'est-il pas construit de cette façon ? et évidemment, le gouvernement peut décider de se donner les moyens d'y mettre fin y compris... par la force.
Voilà, comme annoncé plus haut, je vous laisse à mi-parcours dans la vidéo de J Attali que vous pouvez déjà découvrir en totalité et vous faire votre propre opinion de ce qu’il dit.
Je reviendrai pour détailler mes commentaires sur la suite et fin de cette vidéo avant peut être d’aborder plus largement le détail de cet agenda 2030 que J Attali a effleuré mais il ne pouvait en dire trop par définition puisque ledit programme n’était pas encore officiel en 2014.
N’empêche qu'avec le recul, il donne des pistes intéressantes. Je reviendrai aussi sur un programme encore moins «public» qui est l’agenda 2021, mis en place en 2012, mais de celui-là vous ne trouverez pas grand-chose, et pourtant je pense qu’il est bon d’en parler car il est le premier jalon du futur de ce qu’on nous « concocte » et surtout quand on s’aperçoit que M. le Président se « réveille » trois semaines avant les Européennes avec un plan biodiversité, sorti de sa besace, comme un lapin de son chapeau.

Voilà, je vous laisse, et n’oubliez pas pour faire bonne mesure d’écouter la vidéo Thinkerview de l’itw de V Cespedes vraiment très intéressante. ===

Et je vous retrouve sur un autre post pour la suite de cette 1ère partie. 
Cette suite numérotée 1.2 sera dédiée à "l'état de droit planétaire" explicitement annoncé comme tel par notre personnage. Nota bene :
Cette conférence attaliesque m'avait bcp fait réfléchir et à 5 ans de distance (dont en 2024) la logique voudrait que ça parle aussi à beaucoup d'autres.

Commentaires
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