Ce thème est abordé par Emmanuelle Guerrier, thérapeute, je l’encourage à ouvrir un compte twitter pour se faire connaître, ça vaut la peine.
Sentez vous libre de visiter son site pour faire connaissance À propos (triadsante.com)
Autour du thème de la procrastination, la souffrance et la difficulté à être pleinement soi, Emmanuelle propose une parabole pour comprendre un peu ce qui peut (nous) empêcher de passer à l'action
Vous avancez sur une route et cela semble être la bonne route. C'est une sorte de jungle ou même un désert et il y a une rivière. Son eau n'est pas pure mais semi-pure. Et c'est comme si Dieu (ou l'Univers selon les croyances de chacun) disait :
« c'est une bénédiction mon enfant, va plonger dans l'eau ».
Le côté "semi pur" est pour dire que le monde est mixte et que nous ne vivons pas dans un paradis, il y a toujours un petit peu de mal autour de nous dans le monde, mais vous pouvez voir aussi des oiseaux et des animaux vivre dans la rivière montrant qu'elle n'est pas morbide.
Cependant malgré l'approbation de Dieu (ou l'Univers), vous ne vous approchez pas de cette rivière, même pas par curiosité. Vous faites même un peu abstraction de celle-ci un peu comme si vous ne l'aviez pas vue.
Un paradoxe mais c'est comme si cette bénédiction était trop belle pour être vraie et vous craignez de souffrir, être déçu, vous choisissez de ne pas/plus croire à vos rêves ou à un bonheur qui n'existe pas car on ne pourrait jamais le toucher réellement.
Et donc dans cette parabole, vous n'avez pas de mouvement vers la rivière, vous essayez même de l'esquiver, pour ne pas espérer pour rien, vous n'êtes pas non plus curieux et ne tentez pas d'approcher l'eau.
Alors pour vous aider à retrouver foi dans le fait que "vous pouvez nager heureux" dans la vie, gardez en tête que La peur n'est pas de Dieu (ou l'Univers)
Et maintenant, Dieu/l'Univers vous dit : mon enfant, arrête de vouloir te protéger toi-même je le fais pour toi, c'est mon rôle de papa bienveillant. Retrouve tes yeux qui pétillent et remets-toi à rêver, tu verras que la souffrance est peu de choses. C'est en osant le bonheur même au milieu des loups que l'on peut se sentir vraiment vivre et exister. Plongez dans l'eau et autorisez-vous à rêver en passant à l'action et en laissant Dieu/l'Univers vous nourrir et vous guider.
Le texte ci-après est un enseignement sur la notion de souffrance.
Il est vrai que la souffrance est un élément de la vie humaine qui dérange la plupart des gens.
On ne la comprend pas et généralement on voudrait tout simplement l'éviter ou l'enlever de notre vie mais malheureusement, ou pas, celle-ci a tendance à revenir régulièrement tous les ans, tous les mois, tous les jours et parfois même toutes les heures. Il n'y a rien à faire, personne ne peut ôter la souffrance du monde.
Est-il donc réellement possible de l'éviter ?
Doit-on du coup la supporter et endurer notre vie ?
Peut-on réellement accepter de souffrir sans lutter et sans essayer de changer quelque chose à notre condition de vie ?
Ou bien la souffrance a-t-elle quelque chose à nous apprendre et à nous enseigner ?
La souffrance peut-elle être dans ce cas une bénédiction de Dieu/l'Univers et non un malheur ? Peut-on transcender la souffrance et faire de celle-ci un socle pour grandir, évoluer, se découvrir, découvrir autrui, découvrir le monde, découvrir l'Éternel et son plan divin.
Alors, est-ce que cette souffrance resterait souffrance ou ne pourrait-elle pas aboutir à une paix une grande transformation de soi et d'autrui.
La souffrance est ainsi le grand sujet de préoccupation de notre monde moderne, un peu "la tâche d'encre" à enlever du tableau parfait de notre vie moderne où on a à notre disposition de plus en plus tout ce que l'on désire avoir.
Malheureusement malgré nos efforts la souffrance semble appartenir intrinsèquement à la vie, comme un cycle ou un rythme. Elle part, elle revient mais elle n'est jamais éradiquée totalement et devient un des drames fondamentaux de la vie humaine.
Puisque la souffrance ne peut être évitée doit-on l'endurer et subir notre vie ?
Cela ne viendrait-il pas à considérer que la nature humaine est esclave de sa condition et qu'il n'y a pas d'espoir d'une vie heureuse, comme une sorte de poids éternel sur notre dos ?
Peut-on vivre ainsi ? certainement pas ! D'ailleurs les personnes qui se laissent submerger par la souffrance de leur vie ou du monde finissent malheureusement par rendre l'âme plus tôt que prévu terrassés, le plus souvent, par une maladie qui les "dévorera" de l'intérieur.
Cela peut paraître dur à entendre (lire) ou accepter mais les résultats sont là. Lutter contre la souffrance épuise un individu et l'accepter sans rien dire lui ôte le goût de vivre.
Alors comment faire ?
Peut-être en concevant la souffrance non pas comme un mal à éradiquer mais un enseignement, une épreuve à dépasser où on doit apprendre à agir différemment : avoir plus de patience, plus de force, de courage, plus de foi, plus de tolérance envers soi et envers les autres.
Finalement la souffrance d'un moment de vie peut se révéler être en un sens une bénédiction car cela nous apprend aussi peut-être à pardonner et trouver de nouvelles forces, en nous, jamais exploitées.
La souffrance ne serait ainsi plus un état à éviter mais une occasion à saisir pour changer de vie, changer de point de vue et se donner les moyens d'exprimer ou faire des choses nouvelles. C'est un challenge de vie pas toujours facile et qui nous est souvent imposé à nous.
On ne choisit pas ses souffrances de vie mais on choisit la réponse.
Souvent la souffrance nous oblige à suivre une nouvelle route et à affronter nos plus profondes peurs mais si on ose suivre cet inconnu nous serons très certainement surpris de nous sentir soutenus et divinement aidés dans tous nos moindres pas.
Ainsi une grande transformation de soi et une profonde paix suivront le résultat d'avoir eu le courage d'affronter la vie. Mais, question centrale :
Est-ce que tout le monde est prêt à affronter sa vie ?