nouveau recyclage texte du 07.05.2022 (1ère publication sur ancien site Jeanef.fr supprimé depuis).
L'actualité me semble démontrer qu'il n'a pas pris une ride...
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Nous vivons une période très particulière où chacun(e) est mis(e) à bien des égards au défi de « choisir son camp » en politique mais au moins autant sinon plus dans la crise sanitaire covidesque si tant est qu’on puisse dissocier les deux, ajoutons-y le conflit Russie-Ukraine dont on veut nous faire croire tout et n’importe quoi, genre :
Y’a plus d’huile ! c’est la crise en Ukraine ;
Le prix des carburants augmente ? joker ! Ukraine ;
A quand le jour où entrant à la pâtisserie pour vous acheter un pain au chocolat, vous allez vous entendre répondre : le pâtissier est parti les chercher en Ukraine, on l’attend !! sûr que les pains au chocolat vont arriver bien rassis !
Cette situation complexe menace de le devenir plus encore avec la perspective d’un durcissement du conflit Russie-Ukraine, des mesures sanitaires plus contraignantes encore avec la mise en place d’un passeport numérique européen intégrant le pass vaxx, nos données perso et que sais-je encore...
Ajoutons-y une crise financière, économique voire alimentaire qui se profile : nous voilà poussés dans nos retranchements avec un questionnement : que fais je ? d’où viens je ? où vais-je ? comment ? avec qui ?
Autant de questions auxquelles nous devons répondre individuellement en espérant que d’autres seront au diapason pour former des liens, créer une solidarité susceptible de nous aider à nous extraire des mailles du filet mondialiste jeté sur nous sans crier gare ou presque.
Le hasard a fait que j’ai retrouvé un message retraçant un rêve que j’avais fait en 2016 et qui m’avait d’autant plus troublée que je traversais une période de questionnements personnels. Ayant parmi mes relations une jeune femme qui sait interpréter les rêves, je lui en avais fait part.
Voici mon rêve :
Je suis dans le cockpit d’un avion avec M. ….., le responsable de l’organisation où je travaillais. L’appareil doit atterrir (arrivée à destination ?), l’avion se pose sans encombre, si ce n’est que c’est plutôt un amerrissage. à quelque distance d’une plage.. il fait sombre mais pas nuit noire... je regarde vers l’arrière où se trouve la plage et remarque qu’il y a des galets qui mènent à cette plage et je suggère (je ne sais pas à qui) ou je pense en moi-même qu’on peut sortir de l’appareil et regagner le rivage qui ne paraît pas éloigné grâce aux galets. L’eau paraît peu profonde, je me dis « je n’ai pas peur de l’eau de toutes façons » c’est un peu un second élément pour moi, au même titre que l’air.
2ème séquence.
Je suis arrivée (je ne sais pas comment) sur le rivage et en haut d’une dune qui surplombe la plage, il fait grand soleil, apparemment rien n’a bougé, l’avion est toujours dans l’eau, il semble qu’à part moi, tout le monde (qui d’autre à part M. … le Responsable ?) s’y trouve encore, je vois arriver près de moi, un jeune stagiaire (qui travaillait avec moi) qui demande ce qui se passe, je plaisante en faisant référence aux juifs qui ont vu la mer s’ouvrir devant eux grâce à Moïse pour traverser la mer, ne me demandez pas le sens sauf que j’essaie sans doute d’expliquer pourquoi ou comment (?) je suis sortie. Ensuite, la mer monte assez vite, l’avion semble s’enfoncer, je vois un homme sur la carlingue, ses pieds s’enfoncent dans l’eau, la carlingue devient instable avec le roulis de la mer, je perçois que la situation devient délicate mais je suis spectatrice, sauf si je décidais de me risquer à « sauver » ceux qui y sont (c’est plus une supposition qu’un vrai ressenti dans mon rêve) mais je sens quand même un risque pour l’avion et ceux qui sont encore apparemment dans l’avion. Et voici l’interprétation qui m’a été faite de ce rêve :
Vous prenez l'avion, avec M….., donc oui au début vous voyagez avec les gens, vous allez dans la même direction mais quand l'avion chute et "amerrit" et la situation semble difficile, vous voyez ? personne ne bouge ! Vous, vous savez quoi faire, vous avez la foi, la clé, pour vous et autrui mais au final il n’y a que vous qui décidiez de partir, de marcher, de vous engager dans la route pour sortir de cette "mer" instable et où l'avion peut couler à chaque instant. Dans ce rêve, on vous dit : arrêtez d'être triste ! Il y a un chemin qui mène au bonheur, à la plage, à l'abondance... prenez le ! et laissez derrière vous ceux qui ne le voient pas ou ne veulent pas le voir ou vous suivre. Vous n'êtes pas fautive, c'est le libre arbitre des gens et oui retourner les chercher ou rester avec eux n'est pas votre vie, au risque vous-même de rester engloutie !
On vous demande de vous "sauver" vous déjà ! Ne soyez pas effondrée que personne ne veut vous suivre dans ce parcours. Ne soyez pas triste, car de l'autre coté au bout du chemin, il y a des gens qui ont fait le même choix que vous, et là...l'amour et l'abondance vous y attendent
Voilà, c’est joli comme « message » vous trouvez pas ? Cela me ramène à ce que nous vivons collectivement. Il me semble que chacun doit agir en écoutant son cœur, sa conscience, ce qui lui parle, parce que c’est sa propre vie, son propre destin et pas ceux du voisin.
Du coup, sans lien direct, quoi que… je vous laisse une vidéo de Martin Luther King que j’aime beaucoup, le titre : keep moving ! sous titres en français :
https://www.youtube.com/watch?v=M6LuKhPqhYo
Epilogue 01.02.2024
4 mois après avoir écrit ce texte, je quittais la France. Bien sûr, tout n'est pas résolu du fait de ce départ mais du moins je sais que rester en France n'était plus une option pour moi. Un an et demi après mon départ j'en reste convaincue sans être, c'est vrai, assurée de ce que sera mon avenir en terre africaine : d'autres défis, enjeux.... ? chiche !